La graphothérapie créative
Comment ça se passe ?
L’essentiel : le bilan !
Il nécessite deux consultations d’une heure. La première rencontre permet de se connaître, de faire le point sur l’histoire scolaire et personnelle, de déceler les qualités et le potentiel de notre écrivant, ses points forts et ses points faibles. Les cahiers des années précédentes vont servir d’illustration de la construction du geste graphique. La relation thérapeutique s’installe, en confiance et bienveillance. Des tests de lecture, de latéralité, de coordination motrice, d’habiletés visuo-spatiales et d’écriture vont déjà permettre d’élaborer des pistes de compréhension et d’action. A la fin de cette première séance, nous aurons identifié la demande, créé un climat de confiance et commencé à mettre en place les solutions.
La seconde séance complète les observations et tient compte de l’évolution suite aux premières
recommandations formulées à la fin de la première séance.
Le bilan écrit est ensuite communiqué aux parents et, avec accord de ceux-ci, à l’enseignant et aux autres professionnels impliqués dans la prise en charge de l’enfant.
La collaboration est vitale afin de mettre en place d’éventuels aménagements en classe et à la maison. Les prises en charge se font ensuite, si nécessaire, et leur régularité est également précisée en fonction de chaque situation.
Qui est Tatiana De Barelli ?
Graphologue formée à Bruxelles à l'Institut d'Etude de la Graphologie, elle pratique la graphologie pendant plus de 20 ans dans le cadre des Ressources Humaines. En parallèle, elle collabore comme volontaire dans des projets d'éducation humaniste. En 1995, la rencontre avec une enseignante de troisième primaire (élèves de 8 ans) va offrir l'occasion de mettre la graphologie au service de la pédagogie.
L'objectif ? Mieux comprendre les élèves et ainsi, mettre en place de nouvelles pistes pédagogiques. La collaboration est un succès et Tatiana souhaite orienter sa profession vers les enfants. Elle continue sa formation auprès de spécialistes de l'écriture de l'enfant en France, Italie et Québec, puis reprend des études de Sciences de l’Education à l'Université de Bruxelles.
Psychopédagogue, graphologue, graphothérapeute, Tatiana De Barelli fonde l’asbl Educ’Art en 2008. Grâce au travail collaboratif avec des scientifiques, des professionnels de l’éducation à niveau international et des artistes, l’objectif est de proposer des pratiques pédagogiques innovantes et bienveillantes, en particulier en liant les apports des neurosciences avec les pratiques artistiques, au service du pédagogique.
Formatrice dans le cadre de la formation continuée, elle partage les nouvelles connaissances scientifiques et pédagogiques afin qu’elles s’inscrivent au coeur de la classe, pour que tous les enfants puissent en bénéficier. Sa particularité : proposer les voies artistiques (musique, dessin, danse..) comme voie d'entrée.
En 2017, avec l’asbl Educ’Art, elle coordonne un projet Erasmus de trois années « Art & Apprentissage » avec des partenaires belges, français et Espagnols.
Au Centre Educ’Art à Bruxelles, elle reçoit en consultation les enfants en souffrance d’écriture.
Elle aborde l’écriture en tant que « culture de l’écrit » dans sa dimension multiple : corporelle, émotionnelle, intellectuelle, relationnelle. Basée en Belgique, Tatiana De Barelli s’investit dans des projets en Europe, Afrique et Amérique Latine.
Quelle méthodologie utilisez-vous ?
Quelle est votre spécialité, qu'aimez-vous faire le plus en graphologie ?
Quand je reçois une personne, le plus souvent un enfant, je tente d’oublier tout ce que je « sais ». Nous commençons par nous présenter, je lui explique mon métier : « rendre l’écriture plus agréable pour lui et lisible pour les autres ». Et je lui demande son avis sur son écriture. Si il l’aime, ce qu’il aimerait améliorer, si il pense que c’est une bonne idée etc. Le climat de confiance est essentiel puisque c’est ensemble que nous allons travailler. En deux séances d’une heure, je réalise un bilan écrit qui reprend un descriptif et ses goûts (s’il fait du sport, des pratiques artistiques etc) avec une série d’observations sur la latéralité, la coordination motrice etc. et sur son écriture ; j’utilise le test ADE Approche dynamique de l’Ecriture, d’Adeline Eloy. La maman ou le papa (ou les deux) restent en général lors de la première consultation et ainsi, j’ai une série de renseignements sur ses qualités, ses habitudes alimentaires, l’organisation de vie, les ressources etc. La deuxième consultation de bilan se fait en individuel.
Suite au bilan, nous mettons en place un suivi adapté à chacun mais toujours en lien avec la maison, l’école et éventuellement d’autres thérapeutes. C’est quelque chose qui me semble essentiel : le travail en dialogue. Cela a d’ailleurs été l’objet de mon premier livre destiné aux graphothérapeutes mais aussi aux parents et aux enseignants.(les enjeux de l’écrire (2010)
Le suivi dépend du bilan. Parfois, il s’agit d’une démotivation suite à des exigences trop lourdes. Je tente alors soit d’aider à « bricoler » un style d’écriture personnalisé, avec l’enfant, soit je commence par écrire à sa place (la dictée à l’adulte : l’enfant raconte et l’adulte écrit, en soignant la manière de formuler). Parfois, la coordination motrice pose des difficultés. Les activités plus psychomotrices sont alors mises en place. Parfois, le langage est peu développé ou l’orthographe trop handicapante ; une logopède sera alors bien utile … En consultation, j’utilise de plus en plus la musique. On sait maintenant que toute activité motrice accompagnée de l’auditif renforce les deux modalités. Chanter une petite chanson en réalisant des gestes par exemple, affine à la fois la coordination et le langage. (je me rappelle Jules qui n’arrivait pas à former ses « r ». Il a pu passer de la boule informe à la forme précise en trois petits traits grâce à une petite mélodie de son invention en trois temps : ti, ti, ti …
Ma spécialité, c’est d’être ludique, bienveillante et artistique. Je me rends compte qu’en dédramatisant le geste d’écriture, je le rend plus accessible et l’écriture réconcilie l’enfant avec lui-même. C’est impressionnant, cette envie d’écrire qui illumine le visage. Ce plaisir récupéré ! Je me rappelle d’une maman étrangère qui tentait de m’expliquer ce que j’avais apporté à son fils « vous avez fait l’écriture … rigolo ! ». C’est assez comique d’autant que le garçon en question était un petit très, trop sérieux.
Je pense à une demande différente mais que j’aime beaucoup : ce sont les enseignants qui viennent demander une analyse graphologique pour mieux valoriser leur profil d’enseignants. C’est super intéressant !! Certains sont très créatifs, d’autres ont besoin de structure, d’autres encore ne supportent pas d’être autoritaires etc. Se découvrir, être plus cohérent avec soi-même pour mieux enseigner… C’est super.
TARIFS : Les deux séances de bilan coûtent 85 euros chacune ; le rapport écrit est compris ansi que le suivi avec l’enseignant et les autres éventuels professionnels. Ensuite, le tarif des séances d’entrainement est de 65 euros.
Qui est Thai Phan ?
L’essentiel : le bilan !
Il nécessite deux consultations d’une heure.
La première rencontre permet de se connaître, de faire le point sur l’histoire scolaire et personnelle, de déceler les qualités et le potentiel de notre écrivant, ses points forts et ses points faibles.
Les cahiers des années précédentes vont servir d’illustration de la construction du geste graphique. La relation thérapeutique s’installe, en confiance et bienveillance.
Des tests de lecture, de latéralité, de coordination motrice, d’habiletés visuo-spatiales et d’écriture vont déjà permettre d’élaborer des pistes de compréhension et d’action.
A la fin de cette première séance, nous aurons identifié la demande, créé un climat de confiance et commencé à mettre en place les solutions.
La seconde séance complète les observations et tient compte de l’évolution suite aux premières recommandations formulées à la fin de la première séance.
Le bilan écrit est ensuite communiqué aux parents et, avec accord de ceux-ci, à l’enseignant et aux autres professionnels impliqués dans la prise en charge de l’enfant.
La collaboration est vitale afin de mettre en place d’éventuels aménagements en classe et à la maison. Les prises en charge se font ensuite, si nécessaire, et leur régularité est également précisée en fonction de chaque situation.
Quelle méthodologie utilisez-vous ?
Quelle est votre spécialité, qu'aimez-vous faire le plus en graphothérapie ?
Je reçois au centre des enfants et des adolescents dans le cadre d’une prise en charge en rééducation de l’écriture (posture, tenue de l’outil scripteur, gestes d’écriture, …), apprentissage du clavier et utilisation de logiciels/applications pour PC et IPad, apprentissage de méthodes de travail (sketchnoting, mind-mapping, …) et d’organisation, conseil en gestion du temps et gestion du stress dans la scolarité, travail sur la confiance en soi / l’estime de soi / l’affirmation de soi, la motivation, accompagnement en orientation études et professions, accompagnement dans la mise en place des aménagements raisonnables, guidance parentale.
TARIFS : Les deux séances de bilan coûtent 80 euros chacune ; le rapport écrit est compris ainsi que le suivi avec l’enseignant et les autres éventuels professionnels. Ensuite, le tarif des séances d’entrainement est de 50 euros.
Y a-t-il des remboursements ?
Les graphothérapeutes ne dépendent pas de l’INAMI et la mutuelle n’offre à priori pas de remboursement.
Par contre, certaines assurances complémentaires interviennent.